QUI EST MON PROCHAIN?
(L'AMOUR POUR MON PROCHAIN?)
Quelle est la traduction littérale du "PECHE", du Grec en Français?
- "Ce qui manque le but, erreur, faux état d'esprit."
Quelle est la définition du mot "PECHE"?
- "Le péché est la transgression de la loi" (désobéissance).
Là ou il n'y a pas de loi il n'y a pas de péché.
Dieu a donné une loi aux hommes pour révéler le péché et personne ne peut s'y soustraire n'y faire comme si elle n'existait pas.
Donc le péché est la désobéissance à Dieu.
Quel est le plus grand des péchés? (sans mettre une quelconque hiérarchie dans les différentes formes de péchés).
Je ne parle pas du péché contre le Saint Esprit, qui, lui, ne permet plus de pardon de la part de Dieu, non, je parle du plus grand des péchés que Dieu jugera et pardonnera à celui qui se repentira.
- Il y a l'orgueil, mais le plus grand des péchés c'est le fait de ne pas aimer.
Celui qui n'aime pas n'a pas connu que Dieu est Amour. Donc celui qui n'aime pas a commis le plus grand des péchés, la faute par excellence.
Le plus grand des commandements:
"Tu aimeras ton Dieu, lui seul et le second qui lui est semblable, tu aimeras ton prochain comme toi-même". Marc 12 v 28-31.
Il s'agit d'aimer les frères et les soeurs en Christ, mais aussi les païens. Non pas ce qu'ils font, mais ce qu'ils sont en tant que personnes et créatures de Dieu, pour qui Dieu les a tant aimé qu'il a donné son fils unique afin que quiconque croit en Jésus ne périsse pas mais qu'il ai la vie éternelle (Jean 3 v 16).
Nous devons donc aimer tous les hommes, aussi bien notre voisin qui n'est pas très sympa que le criminel qui a assassiné.
Jésus a donné sa vie pour eux aussi, et par amour.
Si on n'y arrive pas, il faut vraiment s'humilier devant Dieu et lui demander de nous aider et de nous donner l'amour pour l'autre.
QUI EST MON PROCHAIN?
- Celui qui est du même peuple que moi: le chrétien.
(Ex 2 v 13 et 20 v 17 - Lév 25 v 14 - Ps 15 v 2-3).
- Celui qui est d'un autre peuple que moi: le païen, l'étranger.
(Lev 19 v 13 - Deut 15 v 2 - et surtout Luc 10 v 29-37, le bon Samaritain).
- Le prochain peut dominer sur moi, mais on doit l'aimer.
(Prov 6 v 1 - Es 3 v 5 - Jér 34 v 15-16 - Ez 22 v 12 - Matt 5 v 43-45).
- C'est l'ami, le voisin.
(Prov 25 v 17 ).
- on peut faire du mal à son prochain.
- Il faut dire la vérité à son prochain, et pas lui dire "ses 4 vérités", mais c'est toujours en vue de la paix.
(Zach 8 v 16 - Eph 4 v 25: "c'est pourquoi, débarrassé du mensonge, que chacun de vous dise la vérité à son prochain".
Dire la vérité, ça veut dire de bannir le mensonge de sa bouche et de son coeur.
- Entre proches chrétiens nous sommes unis (Eph 4 v 25).
- Ne jamais juger son prochain ou le critiquer (Jacques 4 v 11-12).
En résumé, mon prochain c'est tout le monde.
HE OUI!
1 Pierre 4 v 8-10:
"Avant-tout, aimez-vous ardemment les uns les autres (ayez entre vous un amour fervent), car l'amour couvre (pardonne) une multitude de péchés. Exercez l'hospitalité les uns envers les autres, sans vous plaindre, sans murmurer". (c'est-à-dire offrir le gîte, le couvert, mais aussi accueillir le frère ou la soeur qui vient partager ses soucis, ses peines ou ses doutes et sans aucune pensées malsaines et sans essayer de "prendre la place" du pasteur).
"Chacun de vous a reçu de Dieu un don particulier; qu'il le mette au service des autres comme un bon gérant de la grâce infiniment variée de Dieu".
Autre version: "Employez-le les uns pour les autres, en bon dispensateur de la grâce variée de Dieu".
Il faut donc s'y employer pour dispenser librement la grâce de Dieu.
Lorsqu'un "différent" survient entre des personnes qui doivent vivre ensemble, couple, famille, entre amis ou en assemblée, ne plus se parler (se bouder) c'est la solution de facilité.
On s'isole, on exclut l'autre, on se fait "des idées" sur ce que pense l'autre.
Ca, c'est l'ennemi de nos âmes qui sème la division.
Résultat: on s'éloigne de plus en plus l'un de l'autre, on s'aigrit, on campe sur ses positions, on devient ennemi.
C'est la catastrophe! L'échec! une défaite!
C'est pourquoi "AVANT TOUT" enjoint l'apôtre Pierre, nous devons absolument pratiquer un amour fervent, intense et sainement les uns envers les autres.
C'est d'abord de ma responsabilité, et aussi de la responsabilité de chacun.
Maintenir le dialogue, la communication, la communion, pratiquer la repentance et pardonner sincèrement, cela implique beaucoup d'humilité de notre part et certainement pas de rébellion, d'amertume ou de "suffisance".
C'est aussi admettre que je ne possède pas obligatoirement toute la vérité (je peux aussi être dans l'erreur), c'est comprendre la manière de voir de l'autre, c'est avoir de la patience aussi.
Dieu a tellement de patience pour nous et pour notre frère (soeur).
Dans le verset de 1 Pierre 4 v 8-10 il est écrit que l'amour couvre une multitude de péchés.
Comment l'amour peut-il couvrir une "multitude de péchés"?
Mon péché ou le péché de l'autre?
Certainement pas en faisant comme si il n'existait pas, pas plus qu'en tournant le dos à celui qui a péché!
Pour s'aider l'un l'autre, si nous nous sommes laissés surprendre par une faute, je m'approche de lui pour l'écouter avec douceur et le comprendre avec amour.
Conduit par le Saint Esprit, pour l'aider à voir clair sur lui-même ou sur moi-même, pour le relever ou pour qu'il me relève "dans un esprit de douceur".
Sa faute (ou ma faute)sera couverte par le rappel de la valeur du sang de Christ. On n'en parlera plus, effacé définitivement.
Si je dois intervenir, je ne dois pas oublier l'avertissement qui va de pair avec cette démarche: "Prends garde à toi-même de peur que tu ne sois aussi tenté" Gal 6 v 1.
Le véritable amour que Dieu nous demande d'avoir envers les autres ne dépend pas
de nos sentiments; il est fondé sur une décision personnelle, sur notre obéissance à l'ordre formel de Dieu qui nous demande d'aimer notre prochain comme nous-mêmes, et de nous aimer les uns les autres sans aucune conditions.
Je dois aimer l'autre sans qu'il ai besoin de mériter mon amour.
Moins l'autre mérite mon amour, plus mon amour pour lui est beau et a de l'impact sur lui et sur moi.
Jésus nous a aimé sans conditions, alors que nous étions vraiment haïssables.
L'amour que Dieu me demande d'avoir pour l'autre n'est pas une "option" que Dieu me propose. Ce n'est pas une requête que Dieu m'adresse.
Dieu n'a pas dit: "S'il vous plaît, faites-moi plaisir, aimez-vous les uns les autres, je vous en prie".
NON, c'est un ordre formel qu'il nous adresse.
A nous, à moi, de choisir d'obéir ou de désobéir.
C'est une décision que je dois prendre, que nous devons prendre personnellement avec sincérité.
Si je n'y arrive pas je dois supplier Dieu de m'aider.
Il s'agit de donner sans espérer recevoir quoi que ce soit.
C'est cela le sacrifice bon et agréable rendu à Dieu et dont Dieu parle dans la bible.
Comment peut-on espérer un "réveil" si moi je ne décide pas de changer, et si j'attends que les autres changent d'abord.
TOLSTOI a écrit:
"Beaucoup d'hommes veulent changer le monde et voir le monde changer, mais personne ne veut changer soi-même". C'est très juste.
Dieu désire que l'amour, de chaque croyant, pour Lui se traduise par un amour sincère et pur envers l'autre de ma part.
L'amour, selon Dieu, ne consiste pas à recueillir ou a donner une bonne image de moi, mais à chercher le bien de l'autre.
Romains 15 v 2:
"Que chacun de nous recherche la satisfaction de son prochain pour le bien de celui-ci, en vue de l'aider à grandir dans la foi."
1 Jean 4 v 21:
"Nous avons ce commandement de sa part: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère".
Comment sait-on qu'on aime Dieu?
SI ON AIME SON FRERE.
Ailleurs:
"Celui qui n'aime pas son frère n'aime pas Dieu non plus" (1 Jean 3 v 10 - 1 Jean 4 v 20).
1 Jean 5 v 2:
"Par ceci nous savons que nous aimons les enfants de Dieu, c'est quand nous aimons Dieu et que nous gardons ses commandements".
C.M.