"Edom refusa de laisser passer Israël par ses limites... Et ils partirent de la montagne de Hor, par le chemin de la mer Rouge, pour faire le tour du pays d'Edom".
Nombres 20 v 27 ; 27 v 4

Détour pénible... et bénéfique

Après bien des pérégrinations dans le désert, Israël est enfin parvenu à la frontière sud du pays de Canaan. Il est à Kadès-Barnéa. Il serait tellement simple de traverser le territoire d`Edom en longeant la mer Morte. Cela éviterait bien des kilomètres de marche harassante, surtout en cette fin de voyage. Mais Edom refuse de laisser passer Israël sur son territoire.
Le peuple devra faire un grand détour pour contourner le pays d'Edom par l'est.

    Pour nous également, que d'obstacles dans notre vie, qui nous ont obligés parfois à faire de grands détours ! Peut-être aussi des personnes qui auraient pu faciliter notre marche (individuelle, familiale et collective) en nous offrant "le chemin du roi" (Nom. 20. 17), mais qui n'ont rien fait pour nous aider. Au contraire, elles se sont mises en travers de notre chemin. Situation pénible, décourageante, irritante (Nom. 21. 4, 5). Tout aurait été si simple, si rapide... Maintenant, il faut faire un grand détour : repasser un examen, rechercher une nouvelle amitié, entreprendre des investigations pour un nouveau logement, un nouvel emploi...

Une chose est sûre, le découragement et l'irritation contre les personnes ne sont pas la solution de Dieu. Et si ce détour pénible était aussi dans la main de Dieu et devenait alors profitable et même riche d'expériences?
Certes, l'impatience, le découragement d'Israël et son mépris pour la manne, en cette occasion, ont amené le jugement par les serpents ; mais il y eut l'ordonnance du serpent d'airain, merveilleuse image, des siècles à l'avance, du salut par la croix de Jésus (Jean 3. 14, 15). Il y eut quelques pages de plus au grand "livre des guerres de l'Eternel", celles où l'Eternel combat pour son peuple (Nom. 21. 14, 15). Il y eut les eaux rafraîchissantes du puits de Béer (v. 16) et le premier cantique chanté depuis celui des bords de la mer Rouge (v. 17).

C'est vrai, un détour est toujours pénible ; surtout si des personnes sont en cause ; mais, si vous et moi, nous le faisons avec Dieu, il pourra être bénéfique. Ce ne seront pas des semaines, des mois ou des années perdus !

Plaire au Seigneur