"Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci: lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison, ayant été maintenant justifiés par son sang, serons-nous sauvés de la colère par lui !"
Romains 5. 8, 9

La croix... pour ôter la colère de Dieu

  "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme et de toute ta pensée" (Matt. 22. 37). Tel est le commandement fondamental donné à l'homme. Mais force est de constater que ce dernier n'a pas pu ni voulu faire de Dieu le centre de sa vie, de sa volonté, de ses aspirations. Constatation divine : "Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" (Rom. 3. 23).

  C'est donc le péché fondamental que de ne pas obéir à ce premier commandement, un outrage à l'autorité du Dieu souverain, une trahison, un crime de lèse-majesté envers le grand Dieu des cieux et de la terre, le Créateur de l'univers infiniment digne de respect, à qui on doit obéir.

  Le plan divin d'admettre des hommes dans sa gloire paraît ainsi impossible puisque Dieu ne peut agir comme si l'homme n'était pas pécheur, pas coupables de péché, comme s'il n'était pas révolté contre lui. Rebelle, le homme mérite la mort : "Le salaire du péché, c'est la mort" (Rom. 6.23).

  Mais le Dieu parfaitement juste est aussi amour. C'est pourquoi il envoie son propre Fils, comme homme, sur cette terre, un homme qui restera absolument sans péché, en qui il trouvera son plaisir. Jésus Christ est ainsi qualifié pour devenir le substitut recherché par Dieu pour subir sa juste colère à la place du pécheur.

  Sur la croix, l'Homme parfait prend sur lui tous nos péchés et ôte le péché. Il reçoit durant les trois heures de ténèbres le châtiment que nous avions mérité.

  Sa colère s'étant détournée des hommes, Dieu leur est propice et son plan peut s'accomplir : en Jésus Christ les hommes ont accès à la faveur de Dieu et à sa présence. Bénédiction supplémentaire : ils reçoivent le droit d'être appelés enfants de Dieu.

  Tous ceux qui croient en la vertu de ce sacrifice expiatoire contemplent les souffrances et la mort de Christ ; ils peuvent alors dire : "En ceci est l'amour : non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu'il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés" (1 Jean 4. 10).


Plaire au Seigneur