"Venez voir un homme qui m'a dit tout ce que j'ai fait; celui-ci n'est-il pas le Christ?"
Jean 4 v 29

Une soif satisfaite

Dans ce récit, une femme samaritaine profite de la grande chaleur pour venir puiser de l'eau et éviter de croiser les habitants de la ville, tant sa vie affective est chargée et tristement notoire. Cette femme souffre parce que le péché fait partie de sa vie. Or le péché ne peut apporter ni vraie paix, ni vraie joie, ni vrai repos.

C'est dans ces conditions inattendues pour elle, que Jésus, assis au bord du puits, la rencontre. Il lui fait découvrir la gravité de son état et étanche sa soif de vie. Pour cela, il lui demande un service : "Donne-moi à boire" (Jean 4 v8). Elle veut bien de cette eau que Jésus lui offre à son tour : "Donne-moi cette eau, afin que je n'aie pas soif et que je ne vienne pas ici pour puiser" (v. 15)

. Cette proposition la soulagerait bien, physiquement. Jésus saisit l'occasion pour toucher sa conscience et lui révéler sa blessure intérieure. Il lui demande d'appeler son mari. La femme lui répond en essayant de dissimuler la réalité : "Je n'ai pas de mari. Jésus lui dit: Tu as bien dit: Je n'ai pas de mari; car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n'est pas ton mari ; en cela tu as dit vrai" (v. 17, 18).

À ce regard de Jésus qui a pénétré sa conscience et sa vie, la Samaritaine reconnaît en lui un prophète, un porte-parole de Dieu. Sa conscience remuée, elle formule alors, mais indirectement, son désir de Dieu en parlant d'adoration : "Nos pères ont adoré sur cette montagne-ci, et vous, vous dites qu'à Jérusalem se trouve le lieu où il faut adorer" (v. 20).

Jésus lui révèle alors le sens de la vraie adoration et elle finit par découvrir le Messie qu'elle ne connaissait qu'en termes vagues. Elle est maintenant en sa présence. Sa soif spirituelle est si complètement satisfaite qu'elle pense aussitôt à ses concitoyens. Eux aussi ont besoin de l'eau de la vie qui désaltère à jamais. Libérée, et ne redoutant plus le regard des hommes de la ville, elle part les inviter à venir se convaincre par eux-mêmes du Messie qu'elle a découvert.

Quel encouragement de découvrir un tel libérateur de nos vies en désordre ! Aucun de nos péchés passés ne peut empêcher notre acceptation par Jésus, si nous nous humilions devant lui, croyant en lui comme étant le Christ, le Sauveur du monde.


Plaire au Seigneur