"La loi de ta bouche est meilleure pour moi que des milliers de pièces d'or et d'argent".

Psaume 119 v 72

Un trésor plus précieux que le plus beau violon

Antonio Stradivari (1644-1737), grâce à son labeur passionné et incessant, a trouvé son propre style et est certainement le plus célèbre luthier de l'école de Crémone. La perfection atteinte par Stradivari ne réside pas dans quelque secret qui se serait perdu avec lui, mais plutôt dans l'harmonie et l'équilibre des divers éléments qui concourent à la qualité du son. En outre, il choisissait ses bois avec le plus grand soin et se vouait inlassablement à la recherche et à l'expérimentation. Il existe encore dans le monde environ 650 instruments construits par le maître luthier italien.

On a retrouvé, il y a environ un demi-siècle, en Angleterre, dans le château du comte de Plymouth, un Stradivarius datant de 1711, intact dans sa boîte, et n'ayant pas été touché depuis 175 ans ! Quel trésor presque oublié !

Un luthier américain raconte qu'un client lui envoya un chèque de 200 dollars pour acheter un violon ; par mégarde, il lui envoya un Stradivarius et le client le lui retourna avec ces mots : « Pour cette somme, je comptais recevoir un violon neuf et brillant ». Quel trésor méprisé !

Le chrétien a entre ses mains un trésor bien plus précieux que le plus beau des violons du maître luthier : la Bible, la Parole que Dieu nous a donnée. Comment l'apprécions-nous ? Est-ce pour nous un trésor presque oublié, un trésor négligé, un trésor méprisé ? Devrions-nous entendre un jour, comme David, cette question : "Pourquoi as-tu méprisé la parole de l'Éternel?" (2 Sam. 12 v 9).

On entend parfois : « La Bible est difficile à lire, elle est incompréhensible ! » Ce n'est pas l'expérience de l'auteur du psaume 119: "L'entrée de tes paroles illumine, donnant de l'intelligence aux simples" (v. 130). Il n'y a pas de personne, même sans instruction, que la Parole ne puisse illuminer et lui apporter la joie: "J'ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin" (v. 162) et un véritable désir de mieux la connaître : "J'ai un ardent désir de tes commandements" (v. 131).

Quoi qu'on en dise, la Bible est toujours actuelle. En la lisant nous y trouvons la réponse à bien des questions que nous nous posons et du réconfort dans les heures difficiles, car elle fait vivre (Ps. 119. 77). Nous y trouverons surtout une personne: Jésus Christ.


Plaire au Seigneur