"Les oeuvres de l'Éternel sont grandes, elles sont recherchées de tous ceux qui y prennent plaisir".
Psaume 111 v 2

Le Cavendish Laboratory


Au-dessus de la porte d'un des centres de recherche scientifique les plus prestigieux du monde, le laboratoire Cavendish, à Cambridge, en Angleterre, on peut lire le verset indiqué ci-dessus. James Clerk Maxwell — un savant du 19e siècle, le découvreur de l'électromagnétisme et, selon Einstein, le plus grand physicien depuis Newton — l'a fait placer là. Maxwell se déclarait ouvertement chrétien et il avait insisté pour que ce verset, bien en évidence au-dessus de l'entrée, puisse stimuler ceux qui passeraient leurs journées à sonder les merveilles du Créateur. L'ancien laboratoire Cavendish a été remplacé par des locaux plus modernes, non loin de là, et on est heureux d'apprendre que le verset a suivi !

Le psaume 111 est un magnifique poème, qui, selon une caractéristique assez fréquente de la poésie hébraïque, constitue un acrostiche : chaque vers commence par une lettre différente, dans l'ordre de l'alphabet. Il décrit la grandeur de Dieu dans ses actes de création et de rédemption.

Le verset 2 encourage les hommes à apprécier les merveilles de la création : de l'infiniment petit des atomes jusqu'à l'infiniment grand des galaxies, de la biologie à la chimie, en passant par la physique, quel champ extraordinairement vaste s'ouvre devant l'esprit de l'homme ! Notre Dieu Créateur a implanté dans l'homme ce désir de connaître plus avant le monde dans lequel il a été placé et cette recherche scientifique est tout à fait légitime. Ceux qui s'y livrent ne sont d'ailleurs pas forcément des chrétiens et tous les prix Nobel n'ont pas la foi.

Mais le chrétien qui étudie les merveilles de la nature, non seulement éprouve une satisfaction intellectuelle devant le champ de découvertes qu'il perçoit, mais il y « prend plaisir » : au-delà de la chose créée, il discerne quelque trait du Créateur qu'il connaît. La grandeur, la gloire et la majesté des oeuvres de Dieu (v. 2, 3) nous permettent de comprendre un peu la grandeur, la gloire et la majesté de Dieu lui-même. Par exemple, l'harmonie d'une molécule chimique pourra évoquer l'harmonie des qualités divines. La diversité des orchidées fera penser à la variété des actions de Dieu, etc.

Aux lecteurs qui suivent des études scientifiques au lycée ou à l'université, nous suggérons de faire de temps en temps une pause, au cours d'un T.P. par exemple, et de transformer en prière muette de louange ce qu'ils viennent de découvrir.


Plaire au Seigneur