"Bienheureux l'homme qui ne marche pas dans le conseil des méchants... qui a son plaisir dans la loi de l'Éternel... Il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d'eaux, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point..."
Psaume 1. 1-3

Deux routes possibles

Ce psaume sans suscription se range parmi les psaumes d'instruction, de type moral. Il propose un choix de vie radical entre deux caractères, deux conduites et deux destinées. Le psalmiste situe le lecteur à un carrefour de deux itinéraires possibles dans la vie : aimer la Parole de Dieu et la vivre ou bien emprunter la voie facile et attrayante du mal.

Le premier chemin requiert une décision personnelle et résolue, suscitée par la Parole de Dieu. C'est celui du "juste". Ce choix suppose des refus, et une recherche à poursuivre la loi du Seigneur qui seule permet une vie équilibrée, prospère et utile. Voilà un encouragement pour les plus jeunes comme pour les plus âgés dans un monde où il est difficile de se tracer une conduite juste selon la Parole de Dieu. C'est ce que traduit l'image de cet arbre planté dans des lieux favorables. Là, il prospère, il porte du fruit lorsque la saison revient, son feuillage est toujours vert.

L'autre chemin est celui des méchants, de ceux qui méprisent l'autorité de Dieu. Mais ce chemin n'aboutit à rien de durable : qui le suit est comparé à "la balle (l'enveloppe des graines de céréales) que le vent chasse". Elle est vide de tout bien. Le vent l'emporte vers le jugement divin.

Chaque être humain qui naît dans ce monde est appelé, d'une manière ou d'une autre, à rechercher son Créateur et son Dieu Sauveur. Le message que fait résonner ce psaume est la nécessité de prendre sa vie en main pour l'orienter dans le chemin de Dieu. Pour cela, il y a des choix à faire et... à refaire.

La comparaison radicale faite dans le psaume entre les justes et les méchants est fondée sur le regard de Dieu sur notre vie, non celui des hommes : "L'Éternel connaît la voie des justes; mais la voie des méchants périra" (y. 6). Quel contraste entre ce mot final du psaume et le premier : "Bienheureux"!


Plaire au Seigneur