Trois arches, trois libérations


L'Ancien Testament mentionne trois arches : l'arche de Noé, le coffret (c'est le même mot en hébreu) de joncs enduit de poix dans laquelle Moïse a été couché et placé sur le Nil, et l'arche du tabernacle dressé dans le désert.

  - 1. L'arche de Noé.
Dieu a décidé de faire disparaître une humanité dont il ne supporte plus la corruption et la violence. Il ordonne à Noé de construire une arche, un immense navire, dans laquelle, lui, sa famille et de nombreux animaux traverseront le déluge sains et saufs. Cette délivrance nous parle de celle dont nous avons été les objets: la délivrance de la colère de Dieu contre nos péchés, car cette colère est tombée sur notre substitut: Jésus Christ mort sur la croix, "Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient" (1 Thes. 1. 10). Pour ceux qui ne croient pas, la colère de Dieu demeure sur eux (Jean 3. 36).

  - 2. Le coffret (arche) dans lequel Moïse est couché.
Le Pharaon, roi d'Égypte, a ordonné à son peuple de jeter dans le fleuve tous les nouveau-nés juifs mâles. Il est l'image de "celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable" (Héb. 2. 14). Pour sauver Moïse, sa mère le place bien dans le fleuve, mais dans une petite arche qu'elle a soigneusement confectionnée. Ses gestes de salut, nul doute que cette mère ne les accompagne de prières d'amour et de foi. Elle place ainsi son enfant, "divinement beau" (litt. beau pour Dieu) (Act. 7. 20), dans les mains de celui qui est plus puissant que le souverain égyptien. Aujourd'hui, alors que le diable redouble d'efforts pour capturer nos enfants et les faire mourir spirituellement, quel encouragement pour les parents à persévérer dans la prière et les supplications !

  - 3. L'arche du témoignage.
Elle se présente comme une manifestation de Dieu sur la terre, et à ce titre elle nous parle de notre Seigneur Jésus Christ venu ici-bas comme un homme pour révéler Dieu. Dans cette arche, les deux tables de la loi avaient été déposées. Cette loi, seul Jésus Christ l'a parfaitement accomplie. Pour les hommes, incapables de la respecter, elle ne fait que mettre en valeur leur culpabilité en face des justes exigences de la sainteté de Dieu: elle est donc un instrument de malédiction (Gal. 3. 10).

  Chrétiens, cette malédiction, Christ l'a portée à notre place à la croix. Il n'y a plus de condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus (Rom. 8. 1).

Réjouissons-nous donc sans cesse de la liberté des enfants de Dieu!



Plaire au Seigneur