''Mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui et, le voyant, fut ému de compassion : il s'approcha et banda ses plaies, y versant de l'huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre bête, le mena à l'hôtellerie et prit soin de lui''. Luc 10. 33, 34

Emu de compassion

Nous avons tous entendu ou lu plusieurs fois l'histoire du bon Samaritain et nous aimons considérer notre Seigneur comme ce ''Samaritain, allant son chemin''. Il est venu du ciel vers des pécheurs qui n'avaient même pas la force de faire un pas vers Dieu. Jésus seul pouvait les guérir de la blessure du péché.
Le Samaritain ne se pose pas la question : ''Qui est mon prochain ?'' car pour lui tout être humain est son prochain, sans distinction. Il fait ce qu'il faut pour que l'homme blessé, à demi-mort, le reconnaisse comme "son prochain" : celui qui se tient suffisamment proche de lui et de son état pour lui apporter le secours et les soins dont il a besoin.
Ce qui est touchant dans cette approche du Samaritain vers l'homme à demi-mort, ce sont ses sentiments : ''Il fut ému de compassion''. Le sacrificateur et le lévite ont bien vu le blessé, mais ils se sont considérés eux-mêmes et ont pensé à leur dignité, à leur réputation, à leur classe sociale et religieuse. Cela a étouffé tout sentiment de pitié envers le malheureux. Le Samaritain n'a regardé ni ce qu'il était lui-même, ni ce qu'il allait lui en coûter. Il a vu quelqu'un qui avait besoin de son aide et il s'en est approché. Emu de compassion, il s'est tourné vers ce malheureux pour lui apporter du secours et le ramener à la vie.
Belle image du renoncement total du Seigneur ! Son amour étreignait son cœur pour ceux qui, blessés par le péché, avaient besoin d'un Sauveur.
Bien sûr, nous ne pouvons pas "sauver le pécheur". Cependant nous sommes les représentants de Christ sur la terre ; alors manifestons notre compassion envers ceux qui vont à la perdition; soyons le ''prochain'' de toute personne fatiguée, blessée, ayant besoin d'aide, que le Seigneur place sur notre route.
Quel encouragement aussi de savoir que le Seigneur reste toujours "ému de compassion'' pour nous, croyants, lorsque nous sommes dans une situation difficile! Quand nous sommes tombés dans une faute où Satan nous a entraînés, le premier sentiment du Seigneur pour nous, c'est sa compassion.


"Plaire au Seigneur"