"Qu'ils se tiennent là et te sauvent, les interprétateurs des cieux, les observateurs des étoiles, ceux qui, d'après les nouvelles lunes, donnent la connaissance des choses qui viendront sur toi ! Voici, ils seront comme du chaume, le feu les brûlera".
Ésaïe 47 v 13, 14

L'horoscope: un mensonge ténébreux

    Le prophète Ésaïe annonce la chute du royaume de Babylone qui devait soumettre préalablement le pays de Juda et déporter ses habitants. Sa prétention et sa domination politique s'appuyaient sur des méthodes condamnables telle l'astrologie, dont la condamnation est sans appel de la part de Dieu.

    L'étude du ciel a toujours captivé les hommes. C'est le lieu de la transcendance, celui de l'infini. L'ascension des astres et leur descente symboliseraient les destinées humaines individuelles et collectives. L'étude de leur position aux dates anniversaires des humains ouvrirait des perspectives sur l'avenir. On est effrayé en pensant que des hommes politiques, encore aujourd'hui, recourent à l'astrologie pour choisir et décider. Ces interrogations sur les astres se font par des « spécialistes » qui sont liés à des forces démoniaques et maléfiques. Elles manifestent la volonté des hommes de connaître en dehors de Dieu l'avenir caché à l'homme.

    Ces pratiques, qui traversent l'humanité, se trouvent aujourd'hui vulgarisées dans l'horoscope qui est la forme la plus répandue d'utilisation de l'astrologie dans la société actuelle. Il trouve sa place dans nombre de revues et pousse à la vente. Son succès tient à sa base calendaire bien adaptée à la périodicité de la publication. Il apparaît en 1935 dans les journaux et propose des destinées en fonction de tel ou tel signe du zodiaque. Sa facilité d'accès permet à chacun de le parcourir rapidement. Mais attention ! Même lire distraitement ces prédictions ne relève pas de l'amusement. Les astrologues sont des imposteurs et des menteurs :

"C'est moi, l'Éternel, qui ai fait toutes choses, qui seul ai déployé les cieux, et qui, par moi-même, ai étendu la terre; qui rends vains les signes des menteurs et qui trouble l'esprit des devins, qui fais retourner en arrière les sages et qui fais de leur connaissance une folie" (Es. 44.24, 25). On ne touche pas impunément à ce qui n'appartient qu'à Dieu!

    Le vrai croyant est conscient de sa finitude. Il s'appuie sur son Seigneur qui seul connaît la fin d'une chose avant son commencement. Il s'attend à lui pour le jour de demain. Il le prie pour ses choix dans la vie, attendant de lui seul qu'il les dirige. D'où l'importance d'une vraie communion avec le Seigneur.



Plaire au Seigneur