"L'Éternel Dieu commanda à l'homme disant: Tu mangeras librement de tout arbre du jardin; mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas; car au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement".     Genèse 2. 16, 17

La mort, une fatalité ?

  En France, entre 1900 et 2000, l'espérance de vie à la naissance pour les hommes est passée de 45 à 75,2 ans. La progression est plus favorable pour les femmes, de 47 à 82,7 ans. Le nombre de centenaires, qui n'étaient qu'une poignée en 1900, est passé à plus de 6000 en l'an 2000, et devrait être d'environ 150000 en 2050. Cet accroissement spectaculaire de l'espérance de vie dans les pays occidentaux serait dû à l'amélioration des conditions de vie, et à une meilleure prise en compte des problèmes de santé et d'hygiène. Reculer les effets du vieillissement est devenu un objectif volontariste pour beaucoup de nos concitoyens. Pour cela, ils n'hésitent pas à recourir à des techniques paramédicales onéreuses, parfois en toute illégalité. En fait, l'homme cherche à tenir la mort en échec le plus longtemps possible, dans le secret espoir, qu'un jour elle ne soit plus une fatalité. Et pourtant, si l'homme, grâce aux progrès des sciences, réussit à grignoter quelques parcelles de vie, il reste désespérément mortel. La sentence divine, rappelée dans le verset de ce jour, demeure. Dès l'aube de l'humanité, l'homme a enfreint le commandement de Dieu et a dû connaître la mort en conséquence de sa désobéissance, car "le salaire du péché, c'est la mort" (Rom. 6 v 23). Et "la mort a passé à tous les hommes, du fait que tous ont péché" (Rom. 5 v 12).

  Le libre accès de l'homme vers Dieu est désormais impossible.

  Cette situation terrible est-elle irrémédiable ?

  Non, Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais sa conversion et sa vie. Il envoie sur la terre Jésus Christ le juste, celui qui subit à notre place le châtiment que nous avions mérité. Il entre volontairement dans la mort, et parce qu'il était sans péché, il répond parfaitement aux exigences de la justice de Dieu. Aussi, Dieu le ressuscite le troisième jour et le fait asseoir à sa droite en gage de sa totale acceptation de l'œuvre accomplie. Désormais la mort est vaincue et tous ceux qui mettent leur foi en Jésus, mort pour eux, possèdent, dès à présent, la même vie que celle de Jésus ressuscité. Et s'ils doivent passer par la mort du corps, ils ont devant eux l'espérance de la vie éternelle, car "Jésus Christ... a annulé la mort et... a fait luire la vie et l'incorruptibilité par l'évangile" (2 Tim. 1 v 10).



Plaire au Seigneur