" Ne me donne ni pauvreté ni richesse; nourris-moi du pain qui m'est nécessaire, de peur que je ne sois rassasié, et que je ne te renie et ne dise: Qui est l'Éternel? et de peur que je ne sois appauvri, et que je ne dérobe, et que je ne parjure le nom de mon Dieu ".
Proverbes 30 v8-9

Connaître ses besoins

Dans les premiers jours du mois de janvier, Luc Chatel, Secrétaire d'État chargé de la Consommation et du Tourisme, interrogé sur une radio nationale, émet le vœu que " chaque Français puisse consommer en 2008 selon ses besoins ". On ne peut que se réjouir qu'un homme conscient de ses responsabilités émette un tel vœu. Mais connaissons-nous réellement nos besoins ?

Il est loin le temps du début du christianisme où parmi les croyants on distribuait " à tous, selon les besoins de chacun " (Act. 2 v45) et où tout était commun! Aujourd'hui, chacun veut plus qu'il ne possède. L'homme est insatiable ! Nous sommes bien dans le temps du " chacun pour soi " où chacun veut posséder plus, sans regarder si son voisin manque du nécessaire !

Mettons en Dieu notre confiance. Si nous ne connaissons pas nos besoins, Lui les connaît. " Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez " (Matt. 6 v8). Il nous donnera jour après jour ce qui nous est nécessaire.

Agur, dans le verset du jour, avouait craindre la richesse qui peut conduire à oublier que nous dépendons de Dieu et de son aide. Il avouait aussi redouter la pauvreté qui peut entraîner insatisfaction, contestation, et même le risque d'y remédier par le vol et ainsi de déshonorer Dieu. En homme sage, il demandait à Dieu de ne lui donner que le nécessaire... et non le superflu !

Autrefois, pour subvenir aux besoins de son peuple qui traversait le désert, Dieu avait envoyé la manne avec cette recommandation: " Recueillez-en, chacun en proportion de ce qu'il peut manger " (Ex. 16 v16). Comme le don de la manne avait lieu chaque matin, aucun membre du peuple n'avait à en garder. Si un Israélite voulait en faire provision, les vers s'y mettaient, et cela sentait mauvais ! Et " celui qui avait beaucoup, n'eut pas trop; et celui qui avait peu, n'en manqua pas " (v18). Quelle sagesse de la part du Donateur !

Que Dieu nous donne la sagesse d'Agur: ne demander que ce qui nous est nécessaire !


Plaire au Seigneur