" Tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Tu vois, ton père et moi nous te cherchions, très inquiets. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ? ". Luc 2 v47-49

Les affaires du Père

Jésus a douze ans quand Marie et Joseph entreprennent le pèlerinage annuel à Jérusalem pour célébrer la Pâque. Sur le chemin du retour, après une journée de marche, ils s'aperçoivent que Jésus n'est pas dans leur groupe. Peut-être pensent-ils qu'il est en compagnie d'autres enfants de son âge ? Ils ne le trouvent pas ils rebroussent chemin et partent à sa recherche. Ils le trouvent dans le temple, à Jérusalem, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant.

Marie lui adresse des reproches. Ne comprend-il pas le souci qu'il leur a causé ? N'est-il pas de leur devoir de parents de le chercher ?

Dans la réponse de Jésus, pleine de tact et de douceur, nous touchons à un moment de sa vie qui déjà l'élève au-dessus des conditions ordinaires de la vie de famille et des relations humaines. " Pourquoi me cherchiez-vous ? ". Quelle importance cela avait-il, en comparaison de ce qu'il avait à faire ? " Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ? ". Les affaires de son Père passaient avant toute autre considération. Ces deux questions - ses premières paroles enregistrées dans l'Évangile montrent qu'il était pleinement conscient de son identité de Fils de Dieu et de sa mission divine.

Marie et Joseph ne comprirent pas ce qu'il leur disait, mais " Marie conservait toutes ces paroles dans son cœur " (v 51). Elles ne lui devinrent intelligibles que plus tard. Dès son entrée dans le monde, Jésus a été le serviteur de Dieu qui l'avait envoyé pour réaliser son œuvre d'amour envers l'humanité perdue.

Les " affaires de son Père ", c'était plus que connaitre et faire connaître la Parole de Dieu : c'était honorer son Père en tout, le glorifier, faire sa volonté, par-dessus tout accepter d'accomplir l'expiation des péchés qu'il n'avait pas commis, d'être " l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ".

Et pour nous, plaçons comme une priorité absolue d'être aux affaires de celui que nous appelons Sauveur et Maître.


Plaire au Seigneur