" Vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte voix : Éli, Éli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : " Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? " Matthieu 27 v46

Éli, Éli, lama sabachthani ?

Comme pour en souligner l'importance, le Saint Esprit a conservé cette poignante interrogation de Jésus sur la croix dans la langue originale. Elle clôt les trois heures de ténèbres durant lesquelles Jésus Christ a subi l'indescriptible malédiction de nos péchés et les a expiés.

C'est pourquoi, à cette question, chaque croyant répond aujourd'hui sans hésitation et avec reconnaissance : " C'est pour moi. Seigneur, que tu as souffert ainsi et que tu as donné ta vie. "

Conduits par le Saint Esprit, nous savons qu'il y a aussi une autre réponse, celle de Dieu qui a trouvé une pleine satisfaction dans l'accomplissement de la mission confiée à son Fils : donner à son amour la possibilité de se déployer tout en préservant sa sainteté. Cette satisfaction s'est exprimée par le fait que " Christ a été ressuscité d'entre les morts par la gloire du Père " (Rom. 6 v4).

Dieu, dans son amour, voulait élever des pécheurs au rang de fils et de filles, et celui qui est lumière ne pouvait passer sur le péché sans le faire disparaître par le jugement. Durant les trois heures de ténèbres de la croix, Jésus a subi de la part du Dieu saint et juste le jugement inexorable dû au péché. Tout est accompli !

À l'issue de la grande période de persécutions qui aura lieu avant le règne millénaire, les fidèles du peuple juif se tourneront eux aussi vers celui qu'ils ont "percé" (Zach. 12 v10) et, repentants, répondront à leur tour : " Le châtiment qui nous donne la paix a été sur lui " (Es. 53 v5). Leur délivrance ne tardera pas.

Lorsqu'à l'appel du Seigneur, les croyants d'autrefois et l'Église (tous ceux qui auront cru en Jésus) seront enlevés au ciel, leur Sauveur leur apparaîtra comme un agneau qui a été mis à mort (Apoc. 5). Ils l'adoreront en rappelant que c'est par sa mort et par son sang versé qu'il a acquis un peuple de rois et de sacrificateurs, et qu'il est, de ce fait, digne de mener à l'achèvement le plan de Dieu.

En prenant la cène du Seigneur, nous nous souvenons de ces souffrances indicibles durant les trois heures de ténèbres, et en adorant, nous tournons les yeux vers les résultats infinis de l'œuvre de la croix.


Plaire au Seigneur